Les pathologies bucco-dentaires aux urgences générales d'un CHU : étude rétrospective transversale (Oral pathologies in the general emergency department of a hospital: a cross-sectional retrospective study) Havard, Geoffroy - (2020-09-15) / Universite de Rennes 1 - Les pathologies bucco-dentaires aux urgences générales d'un CHU : étude rétrospective transversale
| |||
Langue : Français Directeur(s) de thèse: Couatarmanach, Antoine Discipline : Chirurgie dentaire Classification : Médecine et santé Mots-clés : Service d'urgences hospitalier, Urgences, Services de santé bucco-dentaire, Etudes rétrospectives
| |||
Résumé : Objectif: Le but de cette étude était d’évaluer le nombre et la répartition dans le temps des consultations pour un motif bucco-dentaire dans les services d’urgences pédiatriques et adultes du CHU de Rennes. Matériel et méthode : Une étude rétrospective sur une période d’un an, du 1er juin 2018 au 31 mai 2019, a été conduite à partir des comptes rendus de passages aux urgences recueillis à l’aide de l’entrepôt de données eHOP. Le diagnostic principal sous la forme d’un code CIM10 a permis d’identifier les comptes rendus concernés. Des tests statistiques ont été effectués pour comparer la répartition temporelle des passages, selon plusieurs variables, à une distribution théorique. Résultats : 258 passages aux urgences pour des motifs bucco-dentaires ont été enregistrés, dont 79 aux urgences pédiatriques (< 16 ans), soit une moyenne de 1,5 consultation par semaine en pédiatrie et 3,4 consultations par semaine aux urgences adultes. L’âge moyen des patients était de 28,7 ans. On observe un nombre significativement plus élevé de consultations sur la journée du samedi (1,2 consultation en moyenne) et un nombre plus faible (0,23 par jour d'ouverture en moyenne) de consultations aux urgences adultes pendant les heures d’ouverture du Centre de Soins Dentaires. Le recours aux urgences de nuit est limité également, il représente 2,8 passages par semaine, soit 0,3 consultation par nuit en moyenne. Aucune variable temporelle étudiée ne semble impacter la répartition des consultations aux urgences pédiatriques pour motif bucco-dentaire. Conclusion : la fréquence des passages aux urgences pour des motifs d’ordre bucco-dentaire semble être réduite sur les périodes durant lesquelles un dispositif spécifiquement dédié à ces urgences est accessible aux patients. Ce faible nombre de passage (moins d’un par jour en moyenne) ne permet pas d’affirmer la nécessité d’augmenter la permanence des soins d’urgences au Centre de Soins Dentaires. Abstract : |