Gestion des soins non programmés par les cabinets de médecine générale du secteur de Lorient (Management of unscheduled care by general practitioners in the Lorient's sector) Quilleré, Camille - (2020-06-09) / Universite de Rennes 1 - Gestion des soins non programmés par les cabinets de médecine générale du secteur de Lorient
| |||
Langue : Français Directeur(s) de thèse: Tattevin, Françoise Discipline : Médecine générale Classification : Médecine et santé Mots-clés : soins non programmés, médecine générale
| |||
Résumé : Contexte: Les urgences sont saturées. Selon une étude la DREES, 43% des passages aux urgences auraient pu être pris en charge par la médecine ambulatoire. Objectif : L’objectif de cette étude était de décrire l’organisation des cabinets de médecine générale du secteur de Lorient pour répondre aux soins non programmés, ainsi que leurs répercussions. Méthodes : Etude quantitative, transversale et descriptive, par questionnaires, anonymes, adressés par voie électronique aux médecins généralistes et secrétaires présents au cabinet du secteur de Lorient. Résultats : 74 questionnaires ont été analysés: 50 remplis par les médecins, 24 par les secrétaires. Les deux tiers des médecins et secrétaires évaluaient le nombre de SNP par jour inférieur ou égal à 5. 88% des médecins exerçaient en cabinet de groupe. 84% consultaient sur rendez-vous uniquement. 90% réservaient des créneaux dédiés aux urgences. 82% avaient un secrétariat, d’autant plus lorsqu’ils exerçaient en groupe (86% vs 50%, p=0.0257). Tous, sauf 1, estimaient répondre à l’ensemble des soins non programmés. Pour 46%, cela impliquait souvent des journées plus longues. 50% des secrétaires interrogés avaient des protocoles d’aide au triage. En cas d’urgence ressentie, le patient parvenait à avoir un rendez-vous dans la journée d’après 79% des secrétaires contre 98% des médecins (p=0.0121). 83% des secrétaires avaient déjà été agressés verbalement par des patients. Conclusion : Les cabinets de médecine générale du secteur de Lorient s’organisent pour répondre aux soins non programmés, essentiellement en leur réservant des créneaux dédiés. Le ressenti des secrétaires varie de celui des médecins. Mais tous sont unanimes pour développer des programmes d’éducation des patients et former les secrétaires au triage. Il serait intéressant de réaliser une nouvelle étude en interrogeant les secrétaires sur leurs formations et l’intérêt qu’ils pourraient porter à la création d’un développement professionnel continu. Abstract : |