Caractérisation des comportements de santé déclarés par les étudiants ayant suivi le service sanitaire en 2018-2019 (Characterization of health behaviors declared by students who followed "le service sanitaire" in 2018-2019) Caniou, Pauline - (2020-04-09) / Universite de Rennes 1 - Caractérisation des comportements de santé déclarés par les étudiants ayant suivi le service sanitaire en 2018-2019
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Langue : Français Directeur(s) de thèse: Chapron, Anthony Discipline : Médecine Générale Classification : Médecine et santé Mots-clés : Epidémiologie, Prévention, Promotion de la santé
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Résumé : Contexte : Le Service Sanitaire des étudiants en Santé (SSES) vise à former tous les étudiants en santé à mener des interventions de prévention. Cette nouvelle posture peut questionner leurs comportements de santé. Objectif : Caractériser les comportements de santé des étudiants de 3ème année de médecine (DFGSM3) avant et après le SSES, comparativement aux étudiants (DFASM1) n’ayant pas effectué le SSES. Méthode : Étude observationnelle avant-après par deux auto-questionnaires anonymes administrés en octobre 2018 (Q1) et juin 2019 (Q2) à tous les étudiants de DFGSM3 (n=244) et de DFASM1 (n=217) de la Faculté de Médecine de Rennes. Analyses statistiques après mesures de redressement par post-stratification. Résultats : Les DFGSM3 (Q1 : 84,4%, Q2 : 82,8%) ont plus répondu que les DFASM1 (Q1 : 62,2%, Q2 : 47,5%). Les DFGSM3 déclaraient (Q1) avoir des rapports sexuels protégés (71,9%), consommer au moins 5 fruits et légumes par jour (17,6%), appliquer les recommandations d’activité physique (12,3%), être fumeurs réguliers (tabac : 10,8% cannabis 16,3%), consommer plus de 10 unités d’alcool par semaine (13,7%), avoir consommé (27,3%) des produits illicites au cours des 6 derniers mois. En juin (Q2), les indicateurs concernant la santé mentale, l’alimentation et les consommations de tabac et d’alcool s’amélioraient ; mais les conduites sexuelles à risque et la sédentarité étaient plus fréquentes. Les DFGSM3 percevaient (32,2%) un impact positif du SSES sur leurs comportements de santé. Il s’agissait d’étudiants en meilleure santé globale (p=0,03) qui avaient déjà été atteints d’IST (p=0,0005). En fin de DFGSM3 les étudiants avaient des comportements de santé plus favorables que ceux du groupe comparateur de DFASM1. Conclusion : L’état des lieux des comportements de santé des étudiants révèle des contrastes selon les thèmes étudiés. Une amélioration globale entre le début et la fin d’année universitaire est constatée pour les DFGSM3, à l’exception de certains items. Les formations thématiques du SSES intégrées au cursus des DFGSM3 pourraient contribuer à améliorer leurs comportements de santé. Abstract : |