Prise en charge de l’onychocryptose (ongle incarné) par les médecins généralistes bretons : étude transversale descriptive (Management of onychocryptosis (ingrown toenail) by breton general practitioners : descriptive cross-sectional study) Trogoff, Samuel - (2020-06-09) / Universite de Rennes 1 - Prise en charge de l’onychocryptose (ongle incarné) par les médecins généralistes bretons : étude transversale descriptive
| |||
Langue : Français Directeur(s) de thèse: Bartolomeo, Nicolas Discipline : diplôme d'état de docteur en médecine Classification : Médecine et santé Mots-clés : onychocryptose, ongle incarné, matricectomie
| |||
Résumé : Objectifs : Comment les médecins généralistes bretons prennent-ils en charge l'onychocryptose en médecine ambulatoire ? Méthodes : étude quantitative transversale. Le recueil a été effectué par un questionnaire de 9 questions, envoyé aux médecins généralistes bretons du 21/11/2019 au 10/02/2020. Résultats : 257 réponses ont été analysées. Les caractéristiques de la population étaient : 55,25% de femmes, 51,36 % de moins de 40 ans, 94 % ayant une activité ambulatoire seule, 66,93 % de médecins exerçant en Ille-et-Vilaine et 44,8 % en milieu semi-rural. Au stade léger, on retrouvait : 44,35 % de prescriptions d’antalgiques, 91,05 % de prescriptions de soins conservateurs. 12,5 % de prescriptions d’antibiotique local, 0,39 % de prescriptions d’antibiotique oral. 91,05 % des praticiens corrigeaient les facteurs de risque.1,95 % réalisait la matricectomie partielle. 29,57 % adressaient au pédicure podologue.1,17 % adressait aux spécialistes médicaux. Au stade sévère, on retrouvait : 71,98 % de prescriptions d’antalgiques, 59,63 % de prescriptions de soins conservateurs 14,4 % de prescriptions d’antibiotique local, 39,3 % de prescriptions d’antibiotique orale et 63,4 % des médecins corrigeaient des facteurs de risque. 7,39 % réalisaient la matricectomie partielle. 27,63 % adressaient au pédicure podologue. 62,26 % adressaient aux spécialistes médicaux. Le frein principal à la matricectomie partielle était le défaut de formation (80,93 %). 4 médecins avaient appris à réaliser ce geste lors d’une formation dédiée ,14 avec un confrère spécialiste, 9 avec un confrère généraliste.11 médecins avaient appris par leurs propres moyens. Conclusions : Plus des 3/4 des médecins généralistes estimaient que la matricectomie partielle était de leur compétence. Cependant peu de praticiens réalisaient ce geste par manque de formation. La construction d’un protocole et la création d’ateliers pratiques pourraient permettre de corriger cette carence. Abstract : Aims: How do Breton general practitioners manage onychocryptosis in ambulatory medicine? Methods: Quantitative cross-sectional study. The collection was carried out by survey of 9 questions sent to Breton general practitioners from 21/11/2019 to 10/02/2020. Results: 257 answers have been analyzed. The characteristics of the population were: 55,25 % of women, 51,36 % under 40 years old, 94 % having an only outpatient activity, 66,93 % physicians practicing in Ille-et-Vilaine and 44,8 % in semi-rural area. At mild stage, we found: 44,35 % prescription of antalgic drugs, 91,05 % prescription of conservative therapies, 12,5 % prescription of local antibiotics, 0,39 % prescription of oral antibiotics. 91,05 % corrected risk factors.1,95 % performed the partial matricectomy. 29,57 % addressed to podiatrists.1,17 % addressed to medical specialists. At severe stage, we found: 71,98 % prescription of antalgic drugs, 59,63 % prescription of conservative therapies,14,4 % prescription of local antibiotics, 39,3 % prescription of oral antibiotics. 63,4 % corrected risk factors. 7,39 % was performing the partial matricectomy. 27,63 % addressed to podiatrists. 62,26 % addressed to medical specialists. The main obstacle to the partial matricectomy was the lack of training (80.93 %). 4 physicians performed this surgery during a dedicated training, 14 with a colleague specialist, 9 with a general practitioner. 11 were trained by their own means. Conclusions: More than 3/4 of general practitioners considered than partial matricectomy was in the area of competence. However, few practitioners performed this surgery due to lack of training. The development of a manage protocol and the creation of practical workshops could correct this deficiency. |