Issues maternelles et néonatales après tentative de voie basse versus césarienne dans une population d'utérus bicicatriciel (Maternal and neonatal outcomes after a planned vaginal delivery in a population of patients with two pevious caesarean sections) Gueriot, Marie-Charlotte - (2020-04-24) / Universite de Rennes 1 - Issues maternelles et néonatales après tentative de voie basse versus césarienne dans une population d'utérus bicicatriciel
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Langue : Français Directeur(s) de thèse: Le Lous, Maela Discipline : Obstétrique Classification : Médecine et santé Mots-clés : Accouchement voie basse après césarienne , Bicicatriciel , Issues maternelles et foetales , Césarienne itérative , rupture utérine
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Résumé : Objectif : Évaluer les issues maternelles et néonatales après tentative de voie basse au sein d’une population de patientes ayant un utérus bicicatriciel au CHU de Rennes. Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective comparative observationnelle au CHU de Rennes réalisée sur 5 ans entre le 1er janvier 2013 et le 31 décembre 2018. Nous avons comparé les issues maternelles et néonatales entre plusieurs groupes ; les patientes qui ont eu un accord voie basse (TVBAC-2) versus celles qui n’en ont pas eu (CPAC-2), les patientes qui ont accouché par voie basse (VBAC-2) versus celles qui ont accouché par césarienne au sein du groupe ayant un accord voie basse (TVBAC-2) et, dernièrement, les patientes qui ont accouché par voie basse (VBAC-2) versus celles qui ont accouché par césarienne pour un motif médical non retrouvé ou pour souhait maternel (CIR). Résultats : 259 patientes ayant un utérus bicicatriciel ont été incluses. 58 patientes ont eu un accord pour une tentative de voie basse après deux césariennes (TVBAC-2) et 26 ont accouché par voie basse (AVAC-2). Le taux de réussite d’accouchement par voie basse après un accord voie basse était de 44,8% et après mise en travail spontanée de 76,4%. Le taux de césariennes pour une absence de mise en travail était de 65,6%. Le déclenchement n’était pas autorisé. Le taux de ruptures utérines était de 0,5%(±7) dans le groupe CPAC-2 et de 1,8%(±13) dans le groupe TVBAC-2 (p=0,355). Le volume des pertes totales sanguines est plus important pour les patientes ayant accouché par césarienne (p<0,05) sans influer sur le taux d’hémorragie du post-partum et de transfusion. La durée d’hospitalisation était plus courte de 1,5 jours pour les patientes ayant accouché par voie basse que pour celles ayant accouché par césarienne (p<0,001). Dans le groupe des césariennes programmées, une patiente a eu une hystérectomie d’hémostase et cinq ont eu une reprise chirurgicale. Les taux de réadmissions et de consultations non programmées n’étaient différents pas entre les groupes. Les taux de complications maternelles et fœtales n’étaient pas statistiquement différents entre les différents groupes. Aucun cas d’asphyxie néonatale, décès maternel ou néonatal, n’a été observé. Conclusion : Une tentative d’accouchement par voie basse après deux césariennes représente un risque acceptable en termes de complications maternelles et néonatales. La majorité des échecs de tentative de voie basse est attribuée à l’absence de mise en travail spontanée. Il est essentiel de définir des critères d’acceptation de la voie basse et d’encadrer cette pratique obstétricale de manière collégiale pour une prise en charge personnalisée. Une information éclairée des bénéfices et des risques auprès des patientes est indispensable. Abstract : |