Automédication et conduites dopantes chez les patients de 18 à 50 ans pratiquant le sport en compétition en Ille-et-Vilaine : enquête des pratiques et des connaissances des sportifs (Self-medication and doping behavior in patients aged 18 to 50 practicing sport in competition in Ille-et-Vilaine: survey of practices and knowledge of athletes) Pernelle, Boris - (2020-05-05) / Universite de Rennes 1 - Automédication et conduites dopantes chez les patients de 18 à 50 ans pratiquant le sport en compétition en Ille-et-Vilaine : enquête des pratiques et des connaissances des sportifs
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Langue : Français Directeur(s) de thèse: Roth, Gwenaël Discipline : Médecine Classification : Médecine et santé Mots-clés : automédication, dopage sportifs, conduites dopantes, compétition, France
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Résumé : Introduction : L’automédication utilisée dans le but d’accroitre les performances où la récupération sportive est relativement fréquente, et touche entre 5 et 15 % de la population, avec l’utilisation de substances interdites. L’objectif de cette thèse est de décrire les pratiques et les connaissances de l’automédication et des conduites dopantes chez les patients de 18 à 50 ans, pratiquant le sport en compétition, en Ille-et-Vilaine. Matériel et méthodes : Cette étude épidémiologique descriptive, transversale et multicentrique, a été réalisée avec l’aide d’un questionnaire anonymisé. Résultats : 104 sujets ont été inclus dans notre étude. 54 % des patients ont déjà eu recours à l’automédication cette année. 63 % en ont eu besoin pour des céphalées, 36 % pour des douleurs musculaires ou articulaires ou osseuses, et 36 % pour un « rhume », avec une fréquence <1 jour par mois pour 68 % des sujets. 12 % ont déjà pris des substances dans le but d’améliorer leurs performances en compétition. Parmi ces sujet, 83 % prenaient des compléments alimentaires, et 67 % d’entre eux le faisait pour éviter la souffrance physique. Les connaissances des patients sur les molécules dopantes sont hétérogènes, avec notamment 28 % des sujets ne connaissant pas du tout le caractère dopant des molécules. 9 % des sujets ont déjà envisager de prendre des substances afin d’améliorer leurs performances sportives en compétition. 10 % des sujets ont eu au moins une consultation médicale évoquant le dopage au cours de leur vie. 64 % des sujets pensent que le dopage est interdit pour des raisons éthiques, et 56 % pour les risques et les dangers pour la santé. Conclusion : Afin d’améliorer la prévention sur l’automédication et les conduites chez le sportif, nous suggérons que les médecins rédigeant les certificats médical pour la pratique sportive parlent de façon simple et systématique du dopage, et ceci dès le plus jeune âge. Abstract : |