Évaluation de la connaissance des patients concernant leur traitement anti-vitamine K : une étude transversale multicentrique en Ille-et-Vilaine (Assessment of patients’ knowledge about their vitamin K antagonist (VKA) treatment : a multicentred cross-sectional study in Ille-et-Vilaine) Pichon, Fanny - (2019-10-17) / Universite de Rennes 1 - Évaluation de la connaissance des patients concernant leur traitement anti-vitamine K : une étude transversale multicentrique en Ille-et-Vilaine
| |||
Langue : Français Directeur(s) de thèse: Robel, Paul Discipline : Médecine Générale Classification : Médecine et santé Mots-clés : Anti-vitamine K, AVK, Connaissance, Éducation patient
| |||
Résumé : Contexte : En 2012, environ 1% de la population française était traitée par anti-vitamine K (AVK). Les accidents hémorragiques iatrogènes sont fréquents et les AVK constituent la première cause d’hospitalisation iatrogène en France. Une maîtrise insuffisante du traitement augmente le risque iatrogène, risque pouvant être limité par un programme éducatif. L’objectif était d’évaluer les connaissances des patients sous AVK, puis de pointer des pistes d’amélioration. Méthode : Cette étude quantitative transversale multicentrique a été réalisée par diffusion d’un auto-questionnaire dans des cabinets de médecine générale d’Ille-et-Vilaine tirés au sort. Résultats : 149 patients ont été inclus. 93,3% nommaient l’INR comme marqueur de suivi biologique. Seule la gestion du traitement par le patient impactait positivement la connaissance de cet item. L’indication, l’objectif du traitement, la fréquence de surveillance, les bornes de l’INR, l’automédication et le régime alimentaire étaient respectivement maîtrisés par 68,5%, 66,4%, 76,5%, 69,1%, 98% et 71,1%. Près de la moitié des patients ignoraient que le traitement permet d’éviter un accident vasculaire cérébral. La participation à un programme d’éducation thérapeutique était faible (13,8%) ainsi que l’utilisation du carnet de suivi AVK (32,2%). Conclusion : La connaissance globale des patients concernant leur traitement par AVK est insuffisante. L’analyse a permis de faire ressortir les connaissances et les lacunes ; lacunes qui ont permis ensuite de mieux cibler les besoins d’éducation thérapeutique ainsi que des pistes d’amélioration de la prescription du médecin traitant afin de mieux la sécuriser. Abstract : Context : In 2012, about 1% of the French population was treated by VKA. Hemorrhagic iatrogenic events are common and VKA is the leading cause of iatrogenic hospitalization in France. Insufficient treatment control increases iatrogenic risk, which can be limited by an educational program. The objective was to evaluate the knowledge of the patients receiving VKA and then, to identify potential ways of improvements. Method : This multicentred cross-sectional quantitative study was carried out by distributing a self-questionnaire in the general practices of Ille et Vilaine drawn by lot. Results : 149 patients were included. 93,3% named INR as biological marker. The patient’s management of the treatment was the only way of positive impact of this item. Indication, treatment objective, monitoring frequency, INR limits, self-medication and the diet were respectively controlled by 68,5%, 66,4%, 76,5%, 69,1%, 98% and 71,1%. Nearly half patients didn’t know that treatment prevents a stroke. The involvement in an therapeutic education program was low (13,8%), as well as the use of the VKA tracking book (32,2%). Conclusion : Global knowledge of patients about their VKA treatment is insufficient. The analysis highlighted knowledge and gaps. Those shortcomings then made it to better targeted therapeutic education needs as well as ways to improve the prescribing physician's prescription in order to better secure it. |