Désescalade et respect des recommandations dans le traitement des infections urinaires en médecine générale, en Ille-et-Vilaine. Partie 2, étude de la réalisation de la désescalade (De-escalation and conformity with guidelines during the treatment of urinary tract infections by general practitioners in Ille-et-Vilaine (France). Part 2, antibiotic de-escalation) Rodrigues Collin, Yasmine - (2019-06-24) / Universite de Rennes 1 - Désescalade et respect des recommandations dans le traitement des infections urinaires en médecine générale, en Ille-et-Vilaine. Partie 2, étude de la réalisation de la désescalade
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Langue : Français Directeur(s) de thèse: Besnard, Jean-François Discipline : Médecine générale Classification : Médecine et santé Mots-clés : infections urinaires, désescalade, antibiothérapie
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Résumé : Introduction. La désescalade est un moyen de lutte contre l’antibiorésistance et se définit comme le remplacement de l’antibiotique initial par une molécule à spectre antibactérien plus étroit après documentation bactériologique. Les objectifs de l’étude sont d’évaluer la désescalade et le respect des recommandations de la SPILF dans les IU traitées en médecine générale. Matériel et méthodes. Cette étude observationnelle multicentrique concernait des sujets majeurs réalisant un ECBU dans des laboratoires d’analyses d’Ille-et-Vilaine et débutant un traitement probabiliste. Le recueil a été réalisé du 22 novembre au 8 décembre 2018 et du 10 janvier au 2 février 2019. Les critères de jugement étaient le taux de conformité de l’antibiotique probabiliste et de la durée de l’antibiothérapie aux recommandations de la SPILF de 2014 et de 2017 ainsi que le taux de désescalade après obtention de l’antibiogramme. Résultats. 163 ECBU ont été recueillis dont 95 ont été inclus. Les taux globaux de conformité de la molécule probabiliste aux recommandations 2014 et de 2017 étaient respectivement 65,3% et de 67,4%, et de 81,9% et 78,6% pour la durée de l’antibiothérapie efficace. Parmi eux, 31 n’étaient pas des cystites aiguës simples et ouvraient la possibilité d’une désescalade. A la lecture de l’antibiogramme, celle-ci était possible dans 54,8% des cas et a été réalisée dans 9,7% des cas. Discussion. Cette étude montre l’insuffisance de réalisation de la désescalade dans les IU prises en charge en médecine générale. Les taux relativement élevés de conformité des antibiothérapies aux recommandations sont à relativiser au regard de la proportion importante de cystites aiguës simples qui dans la majorité des cas ont été traitées par fosfomycine en monodose. Abstract : |