Etude des trajectoires professionnelles des médecins généralistes angevins, brestois, nantais et rennais ayant passé l’Examen Classant National (ECN) en 2004, 2005 et 2006 (Career paths of general practitioners who passed the National Exam in 2004, 2005, 2006 and did their residency at the universities of Angers, Brest, Nantes and Rennes) Le Coadou, Laure - (2019-06-10) / Universite de Rennes 1 - Etude des trajectoires professionnelles des médecins généralistes angevins, brestois, nantais et rennais ayant passé l’Examen Classant National (ECN) en 2004, 2005 et 2006
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Langue : Français Directeur(s) de thèse: Schweyer, François-Xavier Discipline : Médecine générale Classification : Médecine et santé Mots-clés : Médecine générale, médecins généralistes, démographie médicale, profils socio-professionnels, modes d’exercice, soins primaires
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Résumé : Introduction : L’effectif de médecins généralistes diminue et les estimations projettent une décroissance jusque 2025. La répartition territoriale est inégale et le maintien d’une offre de soins primaires suffisante est devenu un enjeu de santé publique. Mais tous les médecins généralistes formés n’exercent pas de la médecine générale libérale. Objectif : Etudier les trajectoires professionnelles d’une cohorte de médecins généralistes, afin d’illustrer la diversité des exercices, d’évaluer l’offre de soins primaires et de rechercher les déterminants des trajectoires d’éloignement de la médecine libérale. Méthodes : Les médecins ayant passé leur ECN en 2004, 2005 et 2006 et réalisé leur internat dans les facultés d’Angers, Brest, Nantes et Rennes ont été interrogés par questionnaire. Résultats : 335 médecins ont répondu sur les 517 interrogés, soit un taux de réponse de 65%. Le taux de féminisation était de 65%. 57% exerçaient exclusivement une activité libérale, 34% une activité salariée et 9% une activité mixte. Il n’y a pas de différence de répartition des modes d’exercice selon le sexe ou les facultés d’origine. 21% des médecins libéraux ont déclaré avoir un mode d’exercice particulier, et 5 % l’exerçaient de façon exclusive. L’activité salariale était majoritairement hospitalière (83%). Le diplôme de médecine générale autorise de multiples exercices et spécialisations via la formation complémentaire. Le choix du salariat est souvent le fait d’un intérêt pour une autre pratique (53%) ou résulte d’une opportunité (40%). Dans 40% des cas, il témoigne d’un rejet de la médecine générale libérale. 43% des médecins salariés envisageraient de s’installer un jour en libéral. Conclusion : La médecine générale est une spécialité polyvalente tant par le contenu de son activité que par les multiples façons de l’exercer. En éliminant les exercices salariés et libéraux spécialisés, 64% de l’effectif exerçaient une activité de soins primaires. Les trajectoires d’éloignement de l’exercice libéral ne sont, en majorité, pas l’expression d’un rejet de cet exercice. Abstract : |